Un adoucisseur fonctionne grâce à une résine sur laquelle sont fixés des ions sodium (Na+). Les ions calcium (Ca2+) de l’eau dure sont échangés lors de leur passage sur la résine par des ions Na+. Lorsque tous les ions Na+ de la résine sont consommés, il faut régénérer l’adoucisseur. On lui apporte alors une solution saturée en sel (chlorure de sodium NaCl) riche en ions Na+. De leur côté, les ions calcium (Ca2+) sont évacués à l’égout avec les eaux de rinçage. Le procédé d’adoucissement remplace le calcaire par du sodium, la limite indiquée par la réglementation est de 200 mg (directive européenne 98/83 EC) de sodium par litre d’eau. Or, adoucir de 1 °f apporte 4,60 mg de sodium par litre.
– Risque de toxicité : Une eau très douce peut ronger la tuyauterie et dissoudre le métal dans l’eau rendant l’eau impropre à la consommation. (Le plomb provoque le saturnisme, eau rouillée avec des canalisations en acier galvanisé, eau bleue avec des tuyaux en cuivre).
– Qualité minérale de l’eau diminuée : Les sels minéraux calcium et magnésium sont remplacés par le sodium. Une eau riche en sodium est déconseillée pour les hypertendus, les cardiaques, les femmes enceintes, les nourrissons et les personnes soumises à un régime sans sel.
– Risque d’apparition de bactéries : Régénérez régulièrement la résine de l’adoucisseur d’eau et par mesure de sécurité désinfectez-la plusieurs fois par an. Lorsque l’appareil est au repos plusieurs jours, des bactéries se multiplient en raison de la stagnation de l’eau.